On dit de moi que je suis : Ma vie est celle que je décide d'avoir, j'ai le pouvoir de pouvoir l'écrire et d'avoir toujours ce que je souhaite. Super-héros d'un monde que je m'invente, j'envie leurs mots et ce qui fait qu'ils sont eux. Le soir venu ? Je me glisse dans leurs costumes, emprunte leurs mots. Je deviens celui que j'aurai du être. Je vis dans cet univers où les BDs sont vraies, où Batman devient quelqu'un de vrai, d'excitant, d’effrayant. Je n'ai pas peur de vivre, parce que je sais que le soir venu je dessinerai les traits de celui que j'aurai pu être, que je suis. Je suis maitre de ma propre vie, un post-it qu'on ne pourra jamais décoller et autours de moi, vacillent ces gens, ceux à qui je permets de graviter autours de moi, une princesse Allie, un monstre Morgan et une Kaylie parfaite dans son rôle de reine du couteau, cette vie, pour moi, c'est la vraie.

Mais on oublie souvent de dire : Que rien de tout ça n'est la réalité, que je me perds parfois entre le faux et le vrai, que je choisis d'y aller dans cette autre dimension que j'ai inventé. Que je collectionne trop de choses, que les comics au final, ce n'est que du papier. Que les gens qui disent cela ne comprenne pas grand chose à la vie, à la mienne. Et que je les raye d'un trait, parce qu'ils ne méritent même pas de comprendre pourquoi je suis moi. Les idiots, croyez moi. Que je suis haineux contre la vrai vie, que j'ai un soucis avec les super héros, les envie. Que jamais je ne serai vraiment grand, mis à part sur mes dessins qui un jour seront oubliés. On dit n'importe quoi, sur moi, parce que mes dessins, il ne y peut avoir dans de vrai. Je me perds entre mensonge et vérité.

Mon histoire vraie :

Aujourd'hui encore Post it le grand va frapper, retenez votre souffle. La fin de l'histoire n'est pas encore écrite, vous ne connaissez que le début.

Alors qu'un homme aux allures de monstre s'avance pour attaquer notre héros préféré, un sifflement se fait entendre dans les airs. Comme une cape qui fend l'air, le ciel, le vent.



Post it se retourne rapidement, il esquisse un sourire, soupire, lassé de se combattre contre des gens qu'il sait qu'il va battre en coup de main. Sorti de nulle part, Royal Pain se retrouve face à lui, elle sourit, merveilleuse dans ce costume qu'elle a tant de fois porté.



Et il agrémente sa phrase d'un rire sur de lui. Il s'avance vers l'homme en noir, attrape un couteau que Kaylie vient de lui lancer. Elle est toujours là quand il a besoin d'elle, et il lui lance un clin d’œil.



Il sourit encore une fois, avant de courir le plus vite qu'il le peut, il crache son venin, et lance son couteau, l'homme le reçoit en pleine tête, il tombe de suite. Post it lance un grand cris, comme un cris de guerre. Il fait un tour sur lui même, attends les applaudissement.



Il s'avance vers celle qui est trop parfaite pour être vraie, et dans une fougue calculée, il avance son visage du sien pour l'embrasser.

Encore une fois, Post it remporte son combat. Un héros naitra bientôt, combattant ceux qu'il accepte de combattre, gentils comme méchants. Il ne se bat que pour une seule lois, la sienne.

Je suis né il n'y a pas longtemps de cela. Mon entrée au lycée fut ma maternité et mon baptême celui du surnom Post it, qu'on a choisi pour moi, mais qui me convient parce que je suis lui avant d'être Roméo. Mon monde s'invente et se réinvente, je suis de ceux qui ne calculent rien, mais une fois le soir venu, je deviens ce héros, ce méchant, peu importe, mais je suis celui qui brille en pensées.

Je suis un assistant et pour le moment cela me conviens, parce qu'un jour, je deviendrai quelqu'un de foncièrement méchant. Et mes histoires ne sont que des esquisses de ce que je pourrai devenir. Roi de mon monde où les méchants sont les bons. Un jour, il fera tout ce qu'il a imaginé.