« la Citation Coup de Coeur : Huitièmes nominations »
1 × « On rira, parce qu’on n’a que ça à faire depuis que l’humour est mort. »
2 × « Je ne suis pas elle, elle n'est pas moi et pourtant, je suis une part d'elle, et elle de moi. »
3 × « Caché dans mon cœur comme un talisman, une amulette, qui veille sur moi en permanence, qui me permet d'avancer, toujours, sans vraiment rien regretter. Il est mon étoile dans la nuit, celui qui me guide à chaque pas, chaque fois. »
4 × « Il verra que de toutes mes forces, je m'accrocherai à Liam. Le tirant des entrailles de cette raclure qui lui a abjuré sa vie. On ne touche pas à mes amours sans éveiller la force primitive qui me fait vivre, haute et forte. Rien ne peut abattre une femme comme moi aux fondations bancales mais aux murs hauts comme le ciel. »
5 × « Mais il y a mon cœur. Mon cœur balafré qui parfois vibre d'un élan de vie, depuis qu'un danseur maudit à poser ses mains sur moi, se frayant un chemin jusqu'à lui pour y répandre ses pulsions de vie. Mon cœur qui tremble pour une existence qu'il désire, dont l'aperçu qu'il en a en eu l'a laissé à vif. »
6 × « Je me frapperais de ne pas avoir été assez grand pour sauver ma mère, assez fort pour garder mon père, assez vieux pour supporter. Je me frapperais, je me brûlerais si ça pouvait tout changer. »
7 × « Mes cicatrices sont celles des autres, mes angoisses aussi, tout comme mes envies. Je les ais dans ma tête, dans mon cœur, dans mes rires, dans mes pleurs. »
8 × « Ma mère a bien choisi mon nom. De Warren Peace, je n'ai connu que la guerre. Si elle avait su la bataille que j'aurais à mener contre mes propres démons, peut-être aurait-elle compris l'ironie qu'elle a créée. Guerre et Paix. »
9 × « Je veux me perdre entre le béton et l'herbe jusqu'à ne plus avoir de nom. Faire mettre à mort mes origines et les enterrer de mes mains, six pieds sous terre. On gravera sur un bout de bois, parce que le marbre c'est pour ce qui mérite de traverser le temps. On gravera que ça s'est terminé un jour de printemps, comme ça, pas vraiment. »
10 × « Vos colères me foutent parfois à terre et j’essaie de pas avoir l’air de boiter, quand je me laisse faire. Je réponds que je vous emmerde quand mon cœur vous adore. Je mens aux lueurs pour qu’elles demeurent vives quitte à me bruler et plus tard, j’embrasse soigneusement mes plaies. »
11 × « Je te suivrai comme ton ombre dans tous les coins du monde où tu essaieras de te rendre, je serai ta famille, tes amis, ta femme, ton chien, tes ennemis, les monstres sous ton lit, les terreurs dans ton armoire. Tu auras même l'impression que tes murs te parlent, et que tes fenêtres te regardent. »
12 × « Mais non, c’est M. Juste M. Et on pourrait me sortir qu’il s’appelle comme ça « Juste M » que ça me choquerait pas. Je l’ai pensé tellement de fois. Ce sera Juste M et moi. »
13 × « La prison est l'exact contraire de la piraterie. »
14 × « Bon d'accord, je suis mauvais joueur, j'étais loin d'être un prédateur, juste le tortionnaire de son cœur. »
15 × « Autant essayer de basculer un interrupteur entre ombre et lumière. Quoi que tu fasses, l’un mangera l’autre, te laissant seul avec moi. »
16 × « Elle me ramène à une promesse, faite dans l'ombre d'une cage, simple sursis à ma peine que je purge aujourd'hui. Celle de rendre le sourire à ceux qui pleure ta peine sans parvenir à rire à ton souvenir, à t'honorer comme tu aurais voulu l'être, dans la gaieté. Celle de vivre, d'avancer. »
17 × « Toc. Fait la porte. Comme le bruit de mes convictions s'écrasant sur cette misérable civilisation. Toc. Fait la porte. Comme le son de mes victimes alors que mon art s'écrase définitivement au sol dans mon jardin des horreurs. Toc. Fait la porte. Comme mon exaspération creusant sa tombe pour y découvrir que la place a déjà été prise. »
18 × « Satine, s'il te plait, chantes-moi combien tu me hais d'être encore dans tes pensées. »
19 × « Influencé par la douceur incapable de quitter ma voix, je tempère leurs humeurs qui m’arpentent. Il y a, dans mon imperméable manteau des failles ouvertes sur mon âme. Des erreurs s’abattent avec fracas sur les portes de mes tempes qui me déclarent absents. Elles m’emmerdent. Elles m’injurient. Elles me crachent au vent. Elles me maudissent et rien qu’une seconde, elles me hantent. »