AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le deal à ne pas rater :
Manga Fire Force : où commander le Tome 34 Fire Force édition ...
11.50 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 | « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
avatar


| « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo. Empty
MessageSujet: | « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo.   | « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo. EmptySam 25 Fév - 21:31

Le soleil montre timidement ses contours sous une armée de nuages, rendant l'air frisquet pour les passants. Ce samedi, les rues grouillent de toutes ces fourmis qui font la chasse aux emplettes, sans apprécier le mordant de l'air pur et la liberté qu'ils croient acquise. Ayant troqué son habituelle chemise contre un t-shirt gris, Léo Callaway sourit en coin. Ses pas sont souples sur le béton, lui qui joue trop souvent les chats de nuit. Quelques dossiers attendent en pile sur le coin de son bureau, mais son esprit est à mille lieues de tout ça. La fin de semaine est le moment qu'il préfère. Deux jours complets dédiés à ceux qu'il aime. Rien n'est plus important que ce lien concret avec la réalité. C'est ce qui lui permet de garder son équilibre. Un pied sur la ligne, Léo ne vacille pas. Il sait qui il est et qui il veut devenir. Les doutes ne font pas partie de son métabolisme. C'est sans aucun regret qu'il a caché son habileté, refusant d'être le prochain prodige sur-médiatisé de cette école aux bonnes intentions. Quand le grand oeil vous tient dans sa mire, c'est presque impossible d'agir dans l'ombre. Sans avoir le besoin de justifier ses actions, Léo se sait marginal. Différent dans ses valeurs que les médias auraient tôt fait de glorifier ou de condamner. Son désir de ne pas être une figure publique s'accorde au besoin qu'à Cléo de vivre de nuit.

Suivant un chemin connu sur le bout de ses orteils, Léo a la liberté de penser durant le court trajet qui le sépare de la demeure des Smith. Sans en faire une obsession, il est parfois tourmenté par la fatalité qui arrache aux héros leurs femmes. Ces femmes d'exception sont souvent le maillon faible d'un héros. Leur force et leur faille. Les malheurs qui les accablent se font de plus en plus nombreux. Léo a un dossier dans son classeur personnel. Des informations, des coupures de journaux, une carte dont le code de couleurs ne fait de sens que pour lui. Ces morts sont des accidents. Au mauvais endroit, au mauvais moment. Sur leurs frêles épaules reposent la force des géants. Le coeur de Léo frémit alors qu'il remercie le ciel que sa Cléo sache se défendre. Ça n'a pas toujours été le cas, il le sait trop bien, mais c'est mieux que de s'inquiéter chaque fois qu'elle part seule la nuit. Elle fait partie de la liste de ceux qu'il aime de tout son coeur. À cette liste s'ajoutent Lilly Callaway, Lorenzo Callaway et Hayden Smith. Petit frère qu'il n'a jamais eu, Léo considère Hayden comme partie intégrale de sa famille. Si un jour le jeune Smith a besoin de quoi que ce soit, ce jour là, Léo y sera. Il a connu ses parents il y a si longtemps. Il a vu les premières boucles blondes pousser sur le crane d'un Hayden gazouillant. Il a vu l'enfant devenir grand et tout perdre sans rien y comprendre. Il a plaidé un mensonge pour un bien plus grand. Une promesse est une promesse et Léo n'oubliera jamais ses amis.

Accoudé à une clôture de métal devant la demeure d'une famille brisée, Léo Callaway apprécie le vent sur son visage. Il ne sonnera pas, ayant la décence de ne pas déranger Ella. Espérant qu'elle ait trouvé un sommeil paisible, cette fois. Léo la visitait régulièrement, il fut un temps, mais sa présence ne semblait qu'atrophier ses souvenirs. Léo étant le symbole d'un évènement trop difficile à se remémorer. Seul son fils est admis dans sa souffrance. Un soupir silencieux s'échappe des lèvres de l'avocat en civil.

Ses yeux de Léo s'illuminent alors qu'Hayden pousse la porte de cette maison qui est la sienne. Comme chaque fois, Léo se promet de visiter plus souvent. Tout simplement parce que l'adolescent lui a manqué. Les cheveux toujours un peu plus longs, Hayden grandit trop vite. Maman Callaway demandais justement des nouvelles du jeune homme, au souper dimanche passé. Un sourire caché quelque part dans une de ses fossettes, Léo attends qu'Hayden soit à sa hauteur pour lui demander :

« How about lunch, Kiddo ? »

Quelque chose à se mettre sous la dent. Un endroit différent pour distraire Hayden du monde qu'il porte sur ses épaules. Rien de particulièrement chic. Le dîner du centre-ville où les frittes sont croustillantes et délicieuses. Ou le bar à Sushi, puisque Léo commence à se débrouiller avec des baguettes. Ou l'endroit que choisira Hayden, parce que le Lunch est une excuse pour passer du temps avec lui, rien d'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Nobody
Nobody


Nombre de messages : 187

| « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo. Empty
MessageSujet: Re: | « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo.   | « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo. EmptyDim 14 Avr - 20:07



Le temps me semble être une invention de l’homme que ne comprennent pas nos cœurs. Seule créature en course contre son monde, nous sommes d’infimes choses perdues dans un volcan, terrifiées ambitions. J’aimerais savoir dire à Maman qu’un oiseau n’a que faire des frivolités du temps. J’aimerais qu’elle entende qu’un chien ne se soucie pas du jour de la semaine, du mois où il est né, jusqu’à développer, comme elle, une obsession malsaine. Nous appartenons à une race qui a créé sa plus grande phobie, engendrant monstres et monarchies. La notion depuis longtemps m’échappe et je ne me sens qu’à peine l’Homme qu’elle a fait naitre il y a de ça des vies, des jours, des siècles ? Je suis l’aiguille qui tique sur l’invisible tempo de vos instincts animaux. Vous susurrant tant de douceurs que de promesse, je vous supplie avec aisance, mes amis, de ranger vos mensongers calendriers.

C’est avec le sentiment habituel d’être devenu le père de ma mère que je descends les escaliers, sincèrement heureux qu’on toque à notre porte. Vieux de plusieurs millénaires, je note les fautes de mon cœur qui déraille sur des failles usuelles que mes idées approuvent chaque jour avec plus de douceur. Il est certain qu’un jour, cessera de battre mon cœur. La notion n’éradique rien de mon âme qui a compris, depuis toujours que pour toucher à la mortalité des mois, il faut commencer par mourir une fois.

Un sourire immense me tord visage et cœur, quand l’univers s’ouvre sur Léo. Mon menton le salue, parce que mes mains sont refusées de ce monde. Son visage familier me gonfle d’un vent sain et neuf, comme poussé par-dessus les mers, chargé d’effluves de plusieurs océans pour finalement arriver à moi et la prétendue jeunesse qui me rompt les côtes. Père de mes souvenirs, il prend la relève et me rend à l’enfance qui compte mes secondes comme tant de graines d’or, miniatures larmes de soleil.

    « How about lunch, kiddo ? »

Jamais proposition ne parut si belle à mes oreilles. J’attrape le manteau qui pend sur ma droite, pendu par son vieux col. Prenant soin de ne pas faire de bruit en fermant la porte sur nous, je songe à ma mère qui dort et dormira encore, creusant sa peau d’une inquiétude qui la marque et ainsi l’exauce tandis qu’elle se croit vieillir, maitresse et esclave à la fois d’une idée pure qui me dépasse et aura raison de ma propre race.

    « Je suis affamé, merci d'être là. Où est-ce que tu m’emmènes ? »

Je sautille en enfilant mon manteau, Léo a toujours les meilleures idées. Peu importe l’endroit où l’on se trouvera, tout ce qui compte, c’est qu’il soit avec moi. Veillant sur mon cœur et le regardant parfois, quand il pense que je ne fais pas attention. Appliqué à ne pas me toucher sans s’éloigner de moi, maitre complet d’une relation qui durera au-delà des ans qui emporteront nos os. Je lui souris l’amour que mon boiteux lui porte, sincèrement heureux d’être avec lui. D’être moi. D’être. D’être. Et d’être encore une fois.

Revenir en haut Aller en bas
 

| « force from the world a patient smile. » | Hayden & Léo.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» × Sujets de Mr. Nobody - Hayden Smith
» Disney -| Once upon a smile |-
» | Love is a smile | Lita et Jake.
»  • Jungle Smile & Wild Dancer ─ Apocalypse please •
» « Callie & Sadie ± you hold the key to this world you create »
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVIOR HIGH × heroism's slaves. :: SUPER NOUS :: Corbeille --